Baala reste à quai

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Mehdi Baala n'a rien pu faire, mercredi soir à Berlin, en finale du 1 500 mètres des Mondiaux. Le Strasbourgeois a échoué dans sa quête de médaille en terminant la course à la 7e position(3'36"99). Bien loin du trio de tête composé dans l'ordre de Yusuf Saad Kamel (3'35"93), Deresse Mekonnen (3'36"01) et Bernard Lagat (3'36"99).

Mehdi Baala n'a rien pu faire, mercredi soir à Berlin, en finale du 1 500 mètres des Mondiaux. Le Strasbourgeois a échoué dans sa quête de médaille en terminant la course à la 7e position(3'36"99). Bien loin du trio de tête composé dans l'ordre de Yusuf Saad Kamel (3'35"93), Deresse Mekonnen (3'36"01) et Bernard Lagat (3'36"99)."En finale, ça va être difficile. Il y aura des coureurs de 800 mètres qui ont l'habitude d'aller vite. Je ne suis pas plus confiant que ça." Qualifié in extremis avec le 11e chrono en 3'37''07 pour la finale du 1500 mètres des Championnats du monde de Berlin, Medhi Baala était peu disert sur ces capacités à pouvoir rivaliser avec ses adversaires sur la piste allemande deux jours plus tard. Le demi-fondeur tricolore abordait néanmoins cette finale mondiale, la troisième de sa carrière (auxquelles, il faut adjoindre deux finales olympiques) avec un relatif pessimisme. Et pourtant, le coup était largement jouable, au vu du scénario de la course. Lui qui souhaitait une course lente, favorisant ainsi sa pointe de vitesse dans l'emballage final, voyait son voeu exaucé. Immédiatement après le départ, les Kenyans prenaient les choses en main en menant l'allure en tête de peloton. Le train était assuré pour une arrivée groupée.Le regard vers 2010Le Tricolore, d'abord enfermé à la corde, parvenait à passer sur l'extérieur de la piste dans la ligne opposée du dernier tour. Alors que tout le monde sprintait, le coureur alsacien semblait être en difficulté et piochait à l'entrée de la dernière ligne droite. Son visage trahissait ses limites du moment. Sans pouvoir lutter, il rendait les armes et terminait sa finale à la septième place, loin de la gagne. Devant, le Bahreïni Yussuf Saad Kamel s'imposait devant l'Ethiopien Mekonnen et Lagat.Une septième place mondiale pour Baala constitue évidemment une déception lorsqu'on connaît son potentiel. Mais récemment blessé, il s'est remis il y a peu d'une entorse à la cheville et d'un décollement de l'aponévrose au mollet gauche, il n'a pu s'entraîner comme il l'entendait en vue de ces Mondiaux. Le fondeur alsacien ne perd pas le moral et lorgne déjà vers les futurs Championnats d'Europe de 2010, à Barcelone, avec la perspective d'entrer dans l'histoire avec un troisième titre continental.