Armstrong : "une période malheureuse"

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CYCLISME - Le septuple vainqueur déchu du Tour a réagi au rapport de l'enquête sénatorial.

L'Américain Lance Armstrong a réagi jeudi au rapport de la commission d'enquête sénatoriale, qui permet d'identifier les coureurs dopés à l'EPO, essentiellement sur la Grande Boucle 1998. "Ma première réaction est de dire que je ne suis pas étonné", a assuré l'ancien leader de l'US Postal au site Cycling News. "Chacun d'entre nous a potentiellement brisé les règles, et menti à ce propos."

Le nom d'Armstrong figure sur la liste des coureurs testés positifs à l'EPO, aux côtés de l'Italien Marco Pantani (1er du tour 1998), de l'Allemand Jan Ullrich (2e en 1998) ou du Français Laurent Jalabert. Selon la même technique d'identification que celle qui a permis de mettre un nom sur les coureurs dopés en 1998, L'Equipe avait mis en évidence dès 2005 le recours à l'EPO du Texan sur le Tour 1999. Armstrong a été déchu de ses sept victoires dans le Tour de France après la publication, en octobre 2012, du rapport de l'agence antidopage américaine.

Armstrong déchu, mais pas Pantani ni Ullrich

Contrairement à Armstrong, Marco Pantani, décédé en 2004, et Jan Ullrich ont conservé leurs positions sur le podium du Tour de France. Le coureur allemand a été convaincu de dopage par le Tribunal arbitral du sport en 2012, mais la suspension de ses résultats n'a porté que sur la période allant de 2005 à sa retraite en 2007. "Je laisserai le soin aux autres et au temps de déterminer au cas par cas si les punitions distribuées, ou non, sont conformes aux délits commis par chacun", souligne Armstrong. "Si, au lieu de nous unir et de discuter, nous traçons une ligne dans le sable avant de passer à autre chose, nous sommes fichus." Armstrong a effectué son retour à vélo le week-end dernier lors de la RAGBRAI, une course dans l'Iowa.