Accambray: "Aller au bout en Ligue des champions"

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Propos recueillis par Benoît CONTA , modifié à
La saison de handball redémarre ce week-end, avec le Trophée des champions. Première compétition de la saison, elle réunit à Monaco Montpellier, Chambéry, Saint-Raphaël et Nantes, sur deux jours. L'occasion d'évoquer avec William Accambray les objectifs des Montpelliérains cette saison. Pour l'arrière international, les yeux héraultais seront forcément rivés vers la Ligue des champions.

La saison de handball redémarre ce week-end, avec le Trophée des champions. Première compétition de la saison, elle réunit à Monaco Montpellier, Chambéry, Saint-Raphaël et Nantes, sur deux jours. L'occasion d'évoquer avec William Accambray les objectifs des Montpelliérains cette saison. Pour l'arrière international, les yeux héraultais seront forcément rivés vers la Ligue des champions. William, comment s'est passée la préparation ? Elle s'est bien passée. Cette année on a décidé de faire un peu différemment des autres années, en y allant un peu moins fort. On a notamment changé le système en faisant une séance le matin pour faire le physique en fin de journée. Le but, c'est d'être vraiment prêt pour fin septembre, et pas forcément être au top pour le début du championnat. Là, on arrive préparé quand même mais on peut progresser. Les recrues (Dragan Gajic et Primoz Prost) se sont-elles bien intégrées ? Oui, oui, les deux Slovènes ont pris leur place dans l'équipe, et j'ai l'impression qu'ils se sentent bien, donc il n'y a pas de soucis là-dessus. N'y a-t-il pas déjà des inquiétudes sur les blessures, notamment à l'aile gauche avec Michaël Guigou et Samuel Honrubia ? Des inquiétudes non. Ça fait partie du quotidien. On a rarement aucun blessé dans l'année chez nous. Là ça tombe sur nos deux ailiers gauches, mais on a quand même quelques joueurs du centre de formation qui peuvent faire le boulot sur les prochains matches de championnat. Pour le moment ça ne nous handicape pas. Est-ce que le trophée des champions de ce week-end est un objectif pour Montpellier ? C'est un objectif. Ce n'est pas un objectif majeur, mais ça reste une nouvelle compétition qu'il nous faut aussi gagner. Ça peut aussi nous rassurer car c'est la première compétition officielle. Il y a les quatre meilleures équipes du championnat et la gagner, c'est toujours bon pour la confiance et pour continuer à préparer notre jeu. "Franchir un palier" Plus globalement, peut-on dire que l'objectif de Montpellier cette saison, c'est la Ligue des champions ? Un peu comme chaque année. Je ne dirai pas qu'on fait une fixation dessus, mais ça reste vraiment notre objectif principal. C'est vrai que le championnat, on a désormais un peu une mainmise dessus depuis un moment. Ce n'est pas non plus évident de le gagner, et c'est vital pour nous de rester champions de France, mais après, l'ambition que l'on affiche, c'est en Ligue des champions. Ça fait deux ans que l'on ne va pas au Final Four pour presque rien, pour un but la première fois, et la deuxième on perd chez nous alors qu'on aurait pu passer aussi. Cette année, on espère vraiment y aller, et franchir un palier. Qu'est-ce qu'il manque à Montpellier pour franchir un palier ? Moins de blessures ? Selon moi oui. Je pense que le Final Four nous est accessible depuis deux ans et que c'est vraiment à cause de notre manque d'effectifs à certains moments de la saison. On manque de rotation, et sur les gros matches comme ça, c'est vraiment dur contre les grosses équipes européennes. Je pense que c'est ce qui nous fait défaut ces dernières années. J'espère qu'on aura un peu moins la poisse. Plus personnellement, quels sont vos objectifs ? Je ne me fixe pas d'objectifs sur des titres personnels. Moi mon objectif c'est de faire au moins aussi bien que l'an dernier, même si je sais que ça ne sera pas facile. Après, le reste c'est plus au niveau des performances avec l'équipe et essayer de gagner les trois titres nationaux en France, vu que l'an dernier on a raté la Coupe de France. Et aller au bout en Ligue des champions. Il y a aussi de grosses échéances avec l'équipe de France, avec l'Euro et les Jeux Olympiques. Justement, comment gère-t-on ce genre de saison à rallonge ? Techniquement, on est même parti pour deux ans avec les Jeux Olympiques. L'été prochain, on ne va pas avoir beaucoup de vacances ! Après ce n'est pas difficile de reprendre. Là ça fait un mois qu'on est en préparation et on a hâte de reprendre dans notre salle. Pour le moment on est impatient. On commencera peut-être à se lasser au bout de plusieurs mois mais pour l'instant on est encore frais dans la tête.