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Benalla : la directrice de l'IGPN réfute avoir "classé" l'affaire

Europe1 .fr avec AFP - Mis à jour le . 1 min
L'IGPN rendra son rapport "jeudi ou vendredi" concernant l'affaire Benalla.
L'IGPN rendra son rapport "jeudi ou vendredi" concernant l'affaire Benalla. © THOMAS SAMSON / AFP

Les agents de l'IGPN, qui ont visionné les images le 3 mai, n'avaient "aucune raison de penser que les personnes en train d'intervenir ne sont pas des policiers", a expliqué la directrice de l'IGPN.

Des gestes "pas très efficaces" mais "une force légitime si ce sont des policiers" : la directrice de l'Inspection générale de la police nationale (IGPN), "la police des polices", a justifié mardi l'absence de suite donnée à la vidéo du 1er-Mai où l'on voit Alexandre Benalla frapper deux manifestants.

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"Pas de violences illégitimes." Les agents de l'IGPN, qui ont visionné les images le 3 mai, n'avaient "aucune raison de penser que les personnes en train d'intervenir ne sont pas des policiers", a expliqué Marie-France Monéger-Guyomarc'h, auditionnée par la Commission d'enquête de l'Assemblée nationale sur l'affaire Benalla. La vidéo montre "des gestes techniques mal maîtrisés", a-t-elle reconnu, mais "pas de violences illégitimes" si "ce sont des policiers qui la mettent en oeuvre".

Le 18 juillet, le quotidien Le Monde a révélé que les deux personnes filmées au milieu des CRS , en train de frapper et malmener deux manifestants, le 1er-Mai place de la Contrescarpe à Paris, étaient Alexandre Benalla, adjoint au chef de cabinet d'Emmanuel Macron, et Vincent Crase, salarié de La République en Marche!

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Rapport de l'IGPN "jeudi ou vendredi". "Entre le 2 mai et le 18 juillet, aucun signalement n'est parvenu sur la plateforme de l'IGPN pour évoquer la présence d'Alexandre Benalla et Vincent Crase", a indiqué sa directrice. Par ailleurs, "la plateforme n'a ensuite enregistré aucun signalement relatif à ces faits" et "aucune allégations de blessures qui auraient légitimement posé la question de la proportionnalité de l'usage de la force", a poursuivi Marie-France Monéger-Guyomarc'h.

La patronne de l'IGPN a également réfuté le terme d'affaire "classée". "On met cette vidéo de côté, on attend, on fait de la veille", afin de trouver d'autres témoins, plaignants ou vidéos, a-t-elle expliqué. L'IGPN, saisie la semaine dernière par le ministère de l'Intérieur, rendra son rapport "jeudi ou vendredi", a dit Marie-France Monéger-Guyomarc'h, confirmant le calendrier donné lundi par le président de l'Assemblée nationale François de Rugy. 

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Deux autres enquêtes de l'IGPN. L'IGPN est également saisie de deux autres enquêtes portant sur les trois policiers mis en examen pour avoir transmis des images de vidéo-surveillance à Alexandre Benalla : l'une est administrative, à la demande de la préfecture de police de Paris, l'autre est judiciaire, à la demande du parquet de Paris.