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L'association ne parvenant plus à assumer le flux d'appel, le gouvernement va prendre la main, a annoncé la secrétaire d’État à l’égalité des femmes et des hommes.
INTERVIEW

Le téléphone de l'Association européenne contre les violences faites aux femmes au travail (AVFT), basée à Paris, sonne désormais dans le vide. Face au trop grand nombre d'appels, les cinq salariés ont décidé de fermer la permanence téléphonique pour quelques temps. Interrogée sur cette situation, Marlène Schiappa, secrétaire d’État à l’égalité des femmes et des hommes, a annoncé dimanche dans le Grand Rendez-vous un numéro de téléphone de remplacement. 

Géré et financé par l'État. "Nous sommes en train de travailler avec le ministère du Travail pour créer un numéro de téléphone qui va permette aux femmes victimes de violences au travail d’appeler et d’avoir des personnes formées au téléphone", a-t-elle présenté.

Ce numéro de téléphone d'écoute des victimes sera entièrement géré et financé par l'État, a précisé Marlène Schiappa. Il devrait être communiqué dans les prochaines semaines, une fois les personnels du standard formés.