Une conserverie du Sud-Ouest rappelle ses produits avant de fermer

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Image d'illustration. © Capture GoogleMaps
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avec AFP , modifié à
La "conserverie artisanale" Gi-Dor-Land a annoncé le retrait de plusieurs produits vendus dans les grandes surfaces pour cause "d'anomalies de fabrication".

La société de produits alimentaires Gi-Dor-Land a annoncé vendredi le retrait de la vente et le rappel de conserves (boîtes et verrines) à cause d'"anomalies de fabrication" trouvées par des contrôles vétérinaires qui vont conduire à la fermeture de cette petite entreprise.

Pâtés, rillettes, plats cuisinés. "Ils (les inspecteurs) estiment que notre matériel n'est pas apte à garantir totalement la sécurité du consommateur, sachant que toutes nos analyses sont bonnes. Nous n'avons pas eu d'incident client, pas de germes dans les boîtes, rien", explique David Soulat, le directeur général de Gi-Dor-Land. Il s'agit notamment de pâtés, rillettes, plats cuisinés, cuisses et manchons de canard, étiquetés sous différentes marques (La Conserverie des bonnes choses, les Gastronomies du Bergeraçois, La Perle de Rigord et Alain Martin), avec des dates de péremption comprises entre le 1er juillet 2021 et le 7 juin 2022.

Vendus chez Auchan, Casino, Intermarché et Leclerc. "L'ensemble des produits ont été retirés de la commercialisation", précise Gi-Dor-Land. Ils ont été vendus du 6 juillet 2017 au 7 juin 2018 dans les magasins Auchan, Casino, Intermarché, Leclerc, ainsi que dans des commerces de détail partout en France et sur le site internet www.conserves-saveurs.com. Le communiqué, validé par la Direction générale de l'Alimentation, demande aux personnes qui détiendraient ces produits "de ne pas les consommer et de les rapporter au lieu d'achat".

Une "conserverie artisanale" qui emploi sept personnes. Gi-Dor-Land est une société du Sud-Ouest, spécialisée dans la préparation de produits alimentaires à base de viande. "Nous sommes une conserverie artisanale, notre matériel est vieillissant et les vétérinaires pensent qu'on ne peut pas continuer dans ces conditions", détaille David Soulat. "Ils souhaitent qu'on recrute un responsable qualité et qu'on investisse dans du matériel, mais nous n'avons pas les moyens".

Gi-Dor-Land, qui emploie sept personnes, va donc fermer "le plus rapidement possible", indique-t-il. "C'est un crève-coeur parce qu'il y a des salariés en jeu. Je vais essayer de tout faire pour les recaser. C'est ça le plus difficile à accepter", conclut-il.