Transferts douteux de l'OM : annulation de la mise en examen d'un ancien DG requise

La justice soupçonne des opérations surévaluées lors de transferts importants, au bénéfice d'agents ou d'intermédiaires et au préjudice de l'actionnaire du club, pour un montant de 55 millions d'euros.
La justice soupçonne des opérations surévaluées lors de transferts importants, au bénéfice d'agents ou d'intermédiaires et au préjudice de l'actionnaire du club, pour un montant de 55 millions d'euros. © (Photo d'illustration) AFP
  • Copié
avec AFP , modifié à
Le parquet a estimé qu'il n'y avait "pas d'indices graves et concordants" sur l'implication de l'ex-directeur général de l'Olympique de Marseille Philippe Perez dans cette affaire.

Le parquet général de la cour d'Aix-en-Provence a requis mercredi l'annulation de la mise en examen de l'ex-directeur général de l'Olympique de Marseille, Philippe Perez, dans l'affaire des transferts douteux de l'OM, selon une source proche de l'enquête. Le parquet a estimé qu'il n'y avait "pas d'indices graves et concordants" sur l'implication de Philippe Perez dans cette affaire, selon cette source.

"Il œuvrait de manière loyale pour améliorer la gestion du club". Mis en examen pour abus de biens sociaux, faux et usage de faux et association de malfaiteurs dans ce dossier par le tribunal correctionnel de Marseille, l'homme avait saisi la chambre de l'instruction de la cour d'appel d'Aix-en-Provence qui rendra sa décision le 27 avril. "Philippe Perez a toujours contesté sa mise en examen. Être rejoint par le parquet est évidemment un avantage, il attend sereinement la décision", a réagi son avocat Me Éric Plouvier. "Philippe Perez œuvrait de manière loyale pour améliorer la gestion du club. Il y a un certain déséquilibre et de la cruauté à se voir reprocher une infraction", a-t-il ajouté.

Ben Arfa, Gignac et douze autres transferts visés. La justice soupçonne dans ce dossier des opérations surévaluées lors de transferts importants, au bénéfice d'agents ou d'intermédiaires et au préjudice de l'actionnaire du club, pour un montant de 55 millions d'euros. Parmi les opérations dans le collimateur de la justice figurent celles concernant Lucho, Mbia, Diawara, Abriel, Niang, Azpilicueta, Rool, Morientes, Kaboré, Rémy, Gignac, Cheyrou, Ben Arfa ou Heinze. L'ancien dirigeant du club olympien, Jean-Claude Dassier (2009 à 2011) et l'ancien directeur général Antoine Veyrat (2008-2011) ont également été mis en examen dans ce dossier.