Une dizaine de syndicalistes de la CGT ont muré l'entrée de la permanence parlementaire du député PS Christophe Borgel, mardi, à Toulouse. Une action coup de poing pour réclamer le retrait de la loi Travail.
30 parlementaires déjà visés ? Le député de Haute-Garonne, qui a posté une photo de sa permanence sur son compte Twitter, a "condamné fermement" cette "dégradation", estimant qu'"à ce jour plus de trente parlementaires ont été victimes de ce type d'agissements". Des opposants CGT à la loi Travail ont monté vers 8h15 un mur de briques en béton cellulaire devant la porte et tapissé les fenêtres de la permanence d'affiches, se déclarant "pour le retrait de loi Travail" "pour conquérir un code du travail du 21ème siècle", ou encore pour la "semaine de 32 heures".
Je condamne les dégradations contre ma permanence,cela ne relève pas du débat démocratique:https://t.co/xwKK9qqg5zpic.twitter.com/RztymG3yG9
— Christophe Borgel (@chborgel) May 17, 2016
La CGT a essayé de rencontrer les députés. "On mène des actions symboliques devant les permanences des députés pour les appeler à leurs responsabilités. Il y a des salariés en lutte qui refusent ce projet, qui veulent débattre, qui demandent le retrait", a déclaré Cédric Caubère, secrétaire général de la CGT 31. "Ils doivent prendre leurs responsabilités et entendre les salariés. On ne peut pas mépriser les citoyens", a-t-il ajouté, assurant que le syndicat avait tenté de rencontrer les députés, sans succès.