Thierry Marx : "c'est souvent le petit chef qui pose problème"

  • Copié
, modifié à
VIOLENCES EN CUISINE - Pour le chef étoilé du Mandarin oriental, on ne peut pas nier des dysfonctionnements dans certaines maisons mais il ne faut pas les généraliser. 

"Nier certains dysfonctionnement dans certaines maisons ce serait ridicule. Dire qu'il ne se passe que cela ce serait ridicule également". Le chef étoilé Thierry Marx a réagi mercredi sur Europe1 après la plainte pour harcèlement dans un restaurant de Joël Robuchon et les accusations de licenciement abusif, coups et harcèlement à l'encontre de Yannick Alléno.

"Contrôler". "C'est souvent le petit chef qui pose problème", estimé le chef du Mandarin oriental tout en reconnaissant que "c'est au chef de savoir déléguer et contrôler, car déléguer sans contrôler, c'est de l'abandon de pouvoir".

"Apprendre". "Dans ces métiers de haut niveau, il faut de la rigueur et de l'exigence mais cela ne nécessite pas que l'on maltraite son personnel", a insisté l'ancien juré de l'émission Top chef. Pour lui, le management "s'apprend" et surtout : "le management par la peur ne fonctionne pas". 

La fin d'un tabou ? Les violences dans les cuisines des grands restaurants, un phénomène jusque-là tabou, est en train de sauter en France : en novembre, plusieurs chefs français avaient décidé, en novembre, d'interpeller leurs pairs pour "lever l'omerta" et "refuser la banalisation des petites violences ordinaires à tendance bizutage", dans la restauration. En ce qui concerne Joël Robuchon, le chef le plus étoilé au monde une enquête a été ouverte par le Parquet de Bordeaux après une plainte pour "harcèlement" déposée par un ex-commis de son restaurant, Le Grande Maison, à Bordeaux. 

>> LIRE AUSSI - Quand les commis vivent un cauchemar en cuisine