Tati : une nouvelle enseigne renforce l'offre de La Foir'Fouille

L'offre de reprise de l'entreprise a été renforcée, mardi, avec l'intégration de l'enseigne Dépôt Bingo, sous-traitant de Tati.
L'offre de reprise de l'entreprise a été renforcée, mardi, avec l'intégration de l'enseigne Dépôt Bingo, sous-traitant de Tati. © JEFF PACHOUD / AFP
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avec AFP , modifié à
L'offre de reprise de l'entreprise a été renforcée, mardi, avec l'intégration de l'enseigne Dépôt Bingo, sous-traitant de Tati.

Le consortium associant les enseignes La Foir'Fouille, Centrakor, Stokomani et Maxi Bazar, candidat à la reprise de Tati et d'autres enseignes d'Agora Distribution (groupe Eram), a renforcé mardi son offre, en intégrant notamment l'enseigne Dépôt Bingo, sous-traitant de Tati. Le groupe Tati compte 140 magasins et 1.754 salariés.

"Notre offre n'était peut être pas assez compétitive mais elle tenait la route (...) Nous avons pris la décision de l'améliorer car on croit en notre projet et on se bat pour la préservation de l'emploi", a déclaré Olivier Rondolotto, PDG de Centrakor et porte-parole du consortium, dans un entretien diffusé sur le portail Boursorama.

Une nouvelle offre de consortium. Lundi, une source proche du dossier évoquait "une nouvelle offre de ce consortium, comprenant une vingtaine de sites et une centaine d'emplois supplémentaires". Les offres de reprise peuvent encore évoluer d'ici la fin de la journée, date limite pour leur dépôt au tribunal de commerce de Bobigny, qui doit les examiner le 29 mai.

"Dans les derniers jours, un des sous traitants de Tati, Dépôt Bingo qui compte 140 salariés, nous a proposé d'entrer dans le consortium", a expliqué le porte-parole, précisant qu'il faut "y ajouter la reprise de 12 emplois au siège de Tati". Cette plateforme logistique, basée dans l'Oise, gère la vente en ligne de Tati. Concernant le plan de sauvegarde de l'emploi (PSE), le PDG de Centrakor a affirmé que le consortium a "décidé d'abonder à la procédure pour la sauvegarde de l'emploi en doublant la somme, passant ainsi de 1 à 2 millions d'euros".

Un engagement à ne pas réduire les effectifs dans les magasins. En terme de nouveaux engagements, pour les personnes qui risquent de perdre leur emploi (environ 450 personnes, ndlr), "on créé 1.000 emplois par an, avec des ouvertures de magasins Centrakor par exemple" et "on donnera la priorité à l'embauche aux salariés de Tati concernés par le PSE", a-t-il assuré.

"Pour les salariés repris, nous nous étions engagés sur un an sans PSE, aujourd'hui, nous avons décidé de nous engager à passer à 24 mois sans licenciements", a-t-il dit. Interrogé sur des licenciements éventuels par la suite, Olivier Rondolotto, a affirmé "ne pas envisager de réduire les effectifs dans les magasins".