Sortie piscine en burkini : pas de réservation définitive

© AFP
  • Copié
avec AFP
Selon le parc aquatique, l'association de femmes des quartiers Nord de Marseille n'a pas confirmé la tenue de l'événement qui fait polémique. 

L'association de femmes des quartiers Nord de Marseille conseillant à ses adhérentes de ne pas porter de bikini lors d'une sortie dans une piscine privatisée n'a toujours pas réservé ni même confirmé sa volonté de maintenir cet événement, a affirmé jeudi le parc aquatique choisi par l'association.

Ce qu'indique le parc aquatique. "Je compte sur vous pour (...) ne pas venir en 2 pièces", "Burkini/Jilbeb" autorisés: les consignes données sur sa page Facebook par l'association avaient fait bondir mercredi et jeudi nombres d'élus, notamment de droite et d'extrême droite, dénonçant le "communautarisme" de l'initiative. "A ce jour, l'association Smile 13 n'a toujours pas réservé cette date (du 10 septembre) ni même confirmé à la société Speedwater Park sa volonté de maintenir cet événement", a indiqué dans un communiqué le parc aquatique Speedwater Park, situé au nord de Marseille.

"Cet événement reste hypothétique". Le parc aquatique dit comprendre "que cet événement intéresse particulièrement la presse dans un contexte émotionnellement difficile, mais il convient de rappeler qu'à ce jour, cet événement reste hypothétique en l'absence de toute réservation ferme et définitive de l'association Smile 13". Le parc indique avoir été contacté par cette association pour connaître le prix d'une privatisation pour une journée. Speedwater Park aurait répondu que la seule journée disponible était le 10 septembre, date que l'association indique sur sa page Facebook pour inviter ses adhérentes à y participer. Smile 13 n'aurait pas donné suite à cet échange. L'association n'a pas répondu aux sollicitations de l'AFP pour qu'elle fasse connaître sa position.

La société Speedwater Park souligne dans son communiqué qu'elle "demeure libre de privatiser son espace aquatique toute une journée à l'instar de la privatisation d'une salle de fêtes pour la célébration d'un mariage, sans considération notamment d'un culte religieux". Elle précise qu'elle "n'entend pas s'immiscer dans un débat de fond".