Sophie Marceau, dans une vidéo L214 : "nous ne pouvons plus tolérer d’être complices de la maltraitance des animaux"

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Dans une vidéo publiée par l'association L214, l'actrice interpelle les députés pour qu'ils se prononcent en faveur de l'interdiction de l'élevage en cage des poules.
VIDÉO

Sophie Marceau assise dans une salle de cinéma, face caméra. "Il y a quarante ans déjà, l’académicienne Marguerite Yourcenar évoquait le supplice des poules pondeuses en cage. Aujourd’hui, nous en sommes toujours là, au même point", commence l'actrice dans une vidéo d'un peu plus de deux minutes pour l'association de défense des droits des animaux L214.

Alors que l'Assemblée nationale doit se prononcer sur la loi agriculture, et notamment sur l'élevage en cage, Sophie Marceau interpelle les députés. "Ces poules qui pondent à la chaîne, sous le flot d’un éclairage électrique, de jour comme de nuit. Le bec mutilé pour qu’elles ne puissent blesser leurs voisines serrer contre elles", poursuit-elle. 

Décomposition avancée. Sophie Marceau évoque un élevage qui se trouve dans les Côtes d'Armor, en Bretagne, où se trouvent plus de 180.000 poules. Sur les images, des gallinacés sont alignés dans des cages. Certaines poules mortes sont laissées dedans, parfois dans des états de décomposition avancée. "Dans cet élevage, de nombreuses poules meurent, mais tous les corps ne sont pas ramassés et certains sont laissés dans les cages ou ils finissent par se décomposer. D’autres sont mêmes à l’état de fossile, gisant parmi les survivantes", évoque-t-elle.

"Contraire à nos valeurs à notre éthique". "Dans ces cages surchargées, les poules sont privées de comportements essentiels, comme explorer leur environnement, gratter le sol, étendre leurs ailes tout simplement", poursuit Sophie Marceau, qui appelle à signer une pétition pour l'interdiction totale de l'élevage des poules en cage. "Individuellement, collectivement, nous devons agir car nous ne pouvons plus tolérer d’être complice de la maltraitance des animaux qui sont contraires à nos valeurs à notre éthique, au respect du vivant, nous en seront tous bénéficiaires", conclut-elle, estimant que "90% des Français souhaitent cette interdiction".