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Baptiste Morin / Crédit photo : MUSTAFA YALCIN / ANADOLU AGENCY / Anadolu Agency via AFP
Le salon du Bourget ouvre ses portes au public ce vendredi 23 juin où notamment des taxis volants seront présentés. Derrière cette innovation présente depuis quelques années, de vraies contraintes administratives et juridiques empêchent son homologation et son coût reste trop élevé. 

Les taxis volants, un rêve qui existe depuis longtemps déjà. Bien que cela semblait impossible il y a encore plusieurs décennies, est désormais possible. Le salon du Bourget ouvre ses portes au grand public ce vendredi 23 juin, l'occasion de découvrir les fameux taxis volants. Mais derrière cette révolution se cache une réelle complexité. Des contraintes juridiques et administratives bloquent son homologation. L'appareil s'appelle VoloCity, il est électrique et pourra transporter deux personnes sur une trentaine de kilomètres.

Des procédures longues et coûteuses

L'homologation de ce fameux taxi volant devait arriver pour les Jeux olympiques de 2024. Finalement, ce n'est pas gagné. Le PDG de Volocopter, Dirk Hoke, évoque la difficulté de la situation et l'objectif de l'entreprise. "C'est notre rêve. On a essayé d'être prêts déjà pour les Jeux olympiques. Ce sera vraiment juste pour la date limite mais on croit qu'on peut y rêver". Les procédures sont longues et coûteuses également pour le taxi volant présenté pour la première fois en Europe par l'Américain Archer. 

"Le Midnight doit pouvoir transporter quatre personnes. Le PDG d'Archer, Adam Goldstein, revient sur les contraintes. "Ça coûte très cher d'homologuer un aéronef. On estime le coût total à au moins 1 milliard de dollars". Malgré les obstacles, les commandes ont débuté puisque Archer a signé avec United Airlines pour 200 appareils. De son côté, le Français Ascendance Flying Technologies a déjà enregistré les commandes pour 555 exemplaires de son modèle conçu à Toulouse.