Résidence alternée : "Les parents pourront fixer les modalités", explique Vincent Bru

Vincent Bru, député Modem des Pyrénées-Atlantiques et rapporteur de la proposition de loi sur la résidence alternée.
Vincent Bru, député Modem des Pyrénées-Atlantiques et rapporteur de la proposition de loi sur la résidence alternée. © Europe 1
  • Copié
, modifié à
Vincent Bru, député MoDem des Pyrénées-Atlantiques, rapporteur de la proposition de loi sur la résidence alternée, explique sur Europe 1 en quoi la garde partagée est dans l'intérêt de l'enfant. 
INTERVIEW

Le 30 novembre, les députés débattront à l'Assemblée nationale de la proposition de loi Modem posant la résidence alternée comme principe de base en cas de séparation des parents. Vincent Bru, député MoDem des Pyrénées-Atlantiques, rapporteur de cette proposition de loi, explique sur Europe 1, en quoi elle s'inscrit dans l'intérêt de l'enfant. 

"Un enfant a le droit de bénéficier de ses deux parents". Avec la proposition de loi sur la résidence alternée, le député explique que deux alternatives sont possibles. "Il peut y avoir un accord des parents qui fixeront les modalités et la fréquence du mode de garde", détaille Vincent Bru, ajoutant que le juge aux affaires familiales pourra également intervenir pour fixer les modalités. "Nous pensons que l'enfant a le droit de connaître aussi bien son père et sa mère", avance le député.

"Il s'agit aussi de responsabiliser les pères". En fixant le principe de la résidence alternée, Vincent Bru explique que le but est aussi "de responsabiliser les pères". "Près d'un enfant sur trois le voit rarement et un enfant sur cinq ne le voit jamais", poursuit le rapporteur de la loi. "Les pères ne demandent que très rarement la garde alternée alors que 93 % l'obtiennent lorsqu'ils en font la demande", regrette le député. "Si le couple conjugal n'existe plus, le couple parental doit être maintenu", plaide Vincent Bru qui souhaite que les mentalités évoluent pour développer le principe de "co-parentalité".