Oise : démantèlement d'un réseau de proxénétisme sur Internet

Sept personnes ont été interpellées puis placées en garde à vue et trois ont été condamnées
Sept personnes ont été interpellées puis placées en garde à vue et trois ont été condamnées © MYCHELE DANIAU / AFP
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avec AFP , modifié à
Les proxénètes postaient des annonces pour des prestations sexuelles tarifées sur deux sites de petites annonces.

Les proxénètes passaient des annonces sur les sites "vivastreet" et "wannonces" : leur réseau a été démantelé en janvier par la brigade de recherches de la gendarmerie de Senlis (Oise), a annoncé le parquet de cette ville mardi.

Une enquête de plusieurs mois. Les enquêteurs ont exploité "dès le mois d'octobre 2017 un renseignement faisant état de proxénètes qui se chargeaient de placer des annonces de prestations sexuelles tarifées sur des sites Internet tels que 'vivastreet' ou 'wannonces'", a rapporté le parquet dans un communiqué.

Des jeunes filles parfois mineures. "Les jeunes filles, originaires pour la plupart de la région de Pont Sainte-Maxence (Oise), étaient équipées de téléphones portables jetables pour leurs contacts avec la clientèle, les proxénètes se chargeant en outre d'assurer les réservations et les transports", a ajouté cette source. "Certaines d'entre elles avaient débuté cette activité alors qu'elles étaient encore mineures", a-t-elle précisé.

Les enquêteurs ont également démontré, selon le parquet, que "certaines filles subissaient également des menaces de la part de certains proxénètes, en ce qu'elles devaient leur rembourser parfois des frais avancés pour la réalisation de leurs prestations".

Des peines de prison ferme. Le 22 janvier, sept personnes ont été interpellées puis placées en garde à vue ; trois ont été finalement déférées en comparution immédiate le 24 janvier et condamnées respectivement à des peines de 19 mois avec sursis, 15 et 12 mois d'emprisonnement ferme.