Nordahl Lelandais : son intention "n’était pas de donner la mort", selon son frère

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Pour Sven Lelandais, qui se confie lundi dans un entretien au "Parisien", son frère Nordahl "est un homme normal", qui "n'a pas pu commettre une chose aussi horrible volontairement".

Son frère est mis en examen dans deux affaires : la mort de la petite Maëlys et celle du caporal Arthur Noyer. Sven Lelandais l'assure : son frère, Nordahl Lelandais, n'est ni "un tueur froid", ni "un tueur en série". Dans un entretien accordé au Parisien lundi, il explique les gestes de son frère par la thèse accidentelle. 

"Malheureusement accidentel". "Pour la petite Maëlys, j’ai entendu dire qu’elle a crié dans la voiture. Ensuite, il y a une claque et la tête qui rebondit au niveau de la tempe sur un endroit dur de la portière, j’imagine que cela a pu se passer comme ça", relate Sven Lelandais. "L’intention de Nordahl n’était pas de donner la mort, loin de là", estime-t-il. Idem, selon lui, dans l'affaire de la mort en avril 2017 du jeune chasseur alpin. Sven Lelandais défend le scénario avancé par le mis en examen : "il y a eu une bagarre et Arthur Noyer est mal retombé. C’est malheureusement accidentel." Sans pour autant dire que Nordahl est "un ange", "il est un homme normal, qui "n'a pas pu commettre une chose aussi horrible volontairement".

"Il n'était pas tout seul". Autre "conviction" avancée par le frère de Nordahl Lelandais : il "n'était pas tout seul". "Il y a des choses bizarres. Pourquoi, par exemple, personne n’a vu Maëlys monter dans la voiture sur le parking de la salle des fêtes ? Nordahl a peut-être subi des pressions pour ne pas parler. Il protège peut-être quelqu’un", explique-t-il au quotidien.

Sven Lelandais récuse également les motivations sexuelles qui auraient pu motiver les agressions, selon les enquêteurs : "Je n’imagine pas Nordahl pédophile ou homosexuel. En étant son frère, j’ai vu toutes ces petites copines venir à la maison. De vraies bimbos". 

Sa famille "n'y est pour rien". Même si le jeune homme dit comprendre la "douleur" et la "détresse" des proches des victimes, il critique "les fuites" qu'il y a eu dans la presse concernant son frère Nordahl. "Tout ce qui est raconté depuis un an est à charge. Il faut que ces fuites s’arrêtent", demande Sven Lelandais. Et de rappeler que sa famille "n'y est pour rien". "Moi, avec tout ça, je n’arrive plus à trouver du travail dans la région", déplore-t-il.