Nièvre : des maires démissionnent pour défendre les urgences de proximité

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Les urgences de nuit de Clamecy sont menacées de fermeture. © Théo Maneval/Europe 1
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Pour protester contre la fermeture potentielle des urgences de nuit à Clamecy, dans la Nièvre, une trentaine de maires ont rendu leur écharpe tricolore. 

Une trentaine de maires de communes de Bourgogne ont démissionné de leur mandat local pour protester contre la fermeture des urgences de nuit de l’hôpital de Clamecy, dans la Nièvre, rapporte France Bleu Auxerre mercredi. "C’est un acte républicain", explique le maire de Varzy, Gilles Noël, qui a rendu son écharpe tricolore. "Ce n’est même pas un ras-le-bol, c’est une colère qu’il nous faut chasser", ajoute-il.

Manifestation jeudi. Si les urgences de nuit venaient à fermer, les habitants de Varzy devront se rendre à Auxerre pour être pris en charge par un personnel soignant de nuit, soit à une heure de route, contre 20 minutes pour Clamecy. "La République en milieu rural ne peut plus se sentir délaissée comme c’est le cas", peste Gilles Noël. Une manifestation des élus locaux est prévue jeudi à Clamecy. L’Agence régionale de santé doit rendre sa décision sur la fermeture ou non des urgences de nuit de Clamecy en juin prochain.

maire

Danielle Konieszny, maire démissionnaire de Ouagne, Denis Forestier, maire de Surgy et Claudine Boisorieux, maire de Clamecy, tiennent leur lettre de démission. 
©Théo Maneval/Europe 1