Elle refuse d'être vue comme l'organisatrice de la manifestation nationale du 17 novembre, mais préfère le qualificatif de "porte-voix des personnes qui souffrent". À la veille de la mobilisation sociale contre la hausse des prix des carburants, Jacline Mouraud insiste sur le caractère apolitique de cette journée qu'elle a en partie inspirée : "Personne ne veut des politiciens", a-t-elle affirmé au micro de Matthieu Belliard sur Europe 1, vendredi.
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Un "terrain lisse" pour la récupération. Pour elle, c'est une "lubie de journalistes" de parler d'un mouvement récupéré par les partis politiques : "Il n'est absolument récupéré par personne. Que les politiques essayent de récupérer le mouvement… Ils peuvent toujours s'accrocher, le terrain est lisse."
L'égérie des "gilets jaunes" ne veut pas pour autant interdire "le droit de manifester" aux élus, aux premiers rangs desquels le leader des Insoumis Jean-Luc Mélenchon, le patron des Républicains Laurent Wauquiez et le président de Debout la France Nicolas Dupont-Aignan, les principaux responsables politiques à être dans la rue samedi.
Pas de bannières dans la rue. "Ceux qui font de la politique sont aussi des citoyens, je ne vois pas de quel droit on pourrait les interdire de descendre dans la rue demain", explique celle qui s'est fait connaître en postant sur les réseaux sociaux une vidéo critiquant la politique fiscale du gouvernement. "La seule chose qu'il ne faut pas, c'est qu'ils viennent avec leurs bannières", prévient-elle cependant.