Limitation de vitesse : les Hautes-Alpes suppriment les zones à 70 km/h

Les Hautes-Alpes sont en pointe dans la fronde contre la limitation à 80 kilomètres/heure de la vitesse maximale sur les routes secondaires.
Les Hautes-Alpes sont en pointe dans la fronde contre la limitation à 80 kilomètres/heure de la vitesse maximale sur les routes secondaires. © SEBASTIEN BOZON / AFP
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avec AFP , modifié à
En pointe dans la fronde contre la limitation à 80 kilomètres/heure, le département avait symboliquement voté une délibération pour le maintien de la vitesse maximale à 90 km/h.

Le département des Hautes-Alpes, en pointe dans la fronde contre la limitation à 80 kilomètres/heure de la vitesse maximale sur les routes secondaires, a pris mardi un arrêté supprimant les zones à 70 km/h existant sur certaines portions de son réseau. "Avec l'abaissement par le gouvernement de la vitesse autorisée à 80 km/h, les limitations à 70 km/h n'ont plus de sens. L'idée, c'est de clarifier le réseau", a expliqué Jean-Marie Bernard, le président (LR) du conseil départemental, en confirmant une information de l'hebdomadaire Le Point.

Un vote symbolique pour protester contre l'abaissement de la vitesse. En avril, l'élu avait symboliquement fait voter une délibération pour le maintien de la vitesse maximale autorisée sur le réseau routier des Hautes-Alpes à 90 km/h. Il entendait ainsi protester contre la décision du gouvernement d'abaisser à 80 km/h la vitesse autorisée sur les réseaux secondaires dans les départements. Mais un mois plus tard, le service de contrôle de légalité de la préfecture des Hautes-Alpes avait estimé que la collectivité ne pouvait délibérer sur le sujet des vitesses autorisées, cette compétence n'étant pas départementale.

Une initiative "conforme au Code de la route". "La délibération du conseil départemental se trouve entachée d'illégalité et doit à ce titre être retirée", avait fait valoir la préfecture, citant l'article R413-1 du Code de la route. Pour l'heure, Jean-Marie Bernard n'a toujours pas retiré la délibération votée en avril et attend qu'elle le soit sur décision du tribunal administratif. Il assure que sa nouvelle initiative est cette fois "en conformité avec le Code de la route".