Levée des blocus dans les lycées parisiens, plusieurs interpellations

Un blocage devant un lycée parisien, le 23 février 2017
Un blocage devant un lycée parisien, le 23 février 2017 © GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP
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avec AFP , modifié à
Deux lycées ont été brièvement bloqués à Paris vendredi matin, au lendemain d'une mobilisation en soutien à Théo. 

La mobilisation des lycéens en soutien à Théo, s'est brièvement poursuivie vendredi. La police a interpellé au moins 19 personnes en région parisienne alors que deux lycées ont été bloqués à Paris dans la matinée et qu'un barrage filtrant a été instauré dans un troisième avant d'être levé, a-t-on appris de source policière.

Deux lycées parisiens bloqués. Au total, 14 personnes ont été interpellées dans les Hauts-de-Seine et cinq autres à Paris, a indiqué cette source policière. Les établissements Victor-Duruy dans le 7e arrondissement, et Théophile-Gautier, dans le 12e, avaient été bloqués vendredi matin par plusieurs dizaines de jeunes, tandis qu'un barrage filtrant ralentissait les entrées à Honoré-de-Balzac, dans le 17e. Le lycée Victor-Duruy, dont la direction avait demandé en début de matinée aux élèves de rester chez eux "pour l'instant", a rouvert ses portes, selon un message de l'établissement sur les réseaux sociaux.

Dans les Hauts-de-Seine, plusieurs lycées ont connu des perturbations, selon la police : à Gennevilliers, Clichy, Courbevoie, Issy-les-Moulineaux et Asnières.

"Vengeance pour Théo". Jeudi, une quinzaine d'établissements avaient été bloqués à Paris pendant une partie de la journée. Une manifestation comptant entre 800 et un millier de jeunes place de la Nation avait donné lieu à des heurts avec les forces de l'ordre. Les manifestants réclamaient "vengeance pour Théo", en référence à l'interpellation brutale d'un homme de 22 ans, début février à Aulnay-sous-Bois, en banlieue parisienne, qui a débouché sur la mise en examen d'un policier soupçonné de l'avoir violé au moyen d'une matraque.