Restaurant covid 1:51
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Solène Delinger
Les restaurateurs ont le moral en berne à l'approche du 31 décembre, alors que beaucoup de Français ont annulé leur réservation après les annonces du Premier ministre Jean Castex lundi soir. Sur Europe 1, le ministre délégué chargé du Tourisme, Jean-Baptiste Lemoyne, a néanmoins assuré qu'il sera possible de profiter du réveillon.

Un réveillon qui s'annonce bien triste pour le monde de la restauration. Depuis les annonces de Jean Castex lundi soir, beaucoup de Français annulent leur réservation au restaurant, par peur d'être trop nombreux autour d'une table et de contracter le virus. Jean-Baptiste Lemoyne, ministre délégué chargé du Tourisme, est pourtant persuadé qu'il sera possible de profiter de la soirée. 

Jean-Baptiste Lemoyne optimiste pour le 31 décembre

"Les restaurateurs peuvent encore faire un bon 31 décembre", a-t-il estimé ce midi sur Europe 1. Alors qu'un gérant d'une brasserie à Marseille expliquait avoir vu ses commandes baisser de 30% pour le réveillon, Jean-Baptiste Lemoyne s'est montré bien plus optimiste à l'échelle nationale.

Un "double mouvement" d'annulations et de réservations

"Il y a un double mouvement", observe le ministre. "Certaines personnes ont annulé, mais en même temps, d'autres réservent. Je pense que les Français peuvent justement aller au restaurant et profiter de cette soirée. Dès lors qu'on prend toutes les précautions d'usage, effectivement, qu'on ne fait pas de grandes tablées, qu'on se fait tester avant, on peut passer une belle soirée". 

Pas de couvre-feu en France

Jean-Baptiste Lemoyne a relativisé la situation des restaurateurs en France par rapport à celle de leurs collègues européens, pour certains subissant un couvre-feu, comme en Catalogne ou au Pays-Bas. "Ce n'est pas le cas chez nous et donc je lance un appel. On peut profiter de nos bons produits et de la gastronomie". 

Le ministre délégué chargé du Tourisme a par ailleurs fait savoir qu'il était en contact permanent avec les organisations représentatives de l'hôtellerie et de la restauration pour évaluer les impacts des mesures. "Ils le savent, on ne les a jamais lâchés et on ne les lâchera pas", a-t-il promis.