Les Français sont divisés par la transparence sur la santé des candidats à la présidentielle

La connaissance de l'état de santé des candidats à la présidentielle divise les Français
La connaissance de l'état de santé des candidats à la présidentielle divise les Français © CHRISTOPHE SIMON / AFP
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avec AFP , modifié à
Après l'affaire de la pneumonie d'Hillary Clinton, la question sur l'état de santé des candidats à l'élection présidentielle française se pose.

Les Français sont divisés sur la nécessité pour un candidat à la présidentielle d'être transparent sur son état de santé, mais la révélation d'une maladie grave limiterait l'envie de voter d'une majorité d'entre eux pour le candidat concerné, selon un sondage Odoxa publié jeudi.

La santé, vie privée ou vie publique ? Pour 50% des personnes interrogées, "il est normal d'attendre une totale transparence des candidats sur leur santé" car le choix d'un président "est une affaire trop grave pour que l'on risque d'élire une personne malade". Mais ils sont presque aussi nombreux (49%) à penser le contraire car "la santé de chacun relève de la vie privée", selon cette enquête publiée par Le Figaro Santé et France Inter.

Une donnée importante. Le clivage est le même sur l'attitude d'anciens chefs de l'Etat, comme Georges Pompidou ou François Mitterrand, qui ont caché par le passé aux Français le fait qu'ils étaient "gravement malades" : ils ont eu tort pour 52% des Français, mais 47% leur donnent raison. Ils sont en revanche 61% à penser que si un candidat pour lequel ils pensaient voter révélait qu'il était gravement malade, cela limiterait leur envie de voter pour lui. 39% sont d'un avis contraire.

Enquête réalisée en ligne du 15 au 16 septembre, auprès de 999 personnes de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.