Les centres dentaires low cost, bientôt mieux encadrés par l'Etat ?

Image d'illustration.
Image d'illustration. © LOIC VENANCE / AFP
  • Copié
NM , modifié à
L'IGAS, dans un rapport rendu jeudi à Marisol Touraine, préconise un "encadrement plus strict" de ces centres. 

En mars dernier, les centres dentaires low cost Dentexia étaient liquidés, sur décision de la justice. Quatre mois après, l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) a rendu à la ministre de la Santé Marisol Touraine ses propositions pour améliorer ce type d'offre qui rencontre un succès croissant dans la population, rapporte vendredi le journal Le Monde.

"Encadrement plus strict". Dans les propositions de l'IGAS figure le déblocage de "3 à 10 millions d'euros" afin de financer les soins des 2.200 patients dupés par les centres Dentexia. Mais pour prévenir d'éventuels futures scandales, elle propose aussi que l'Etat soit plus regardant quant à l'ouverture des centres dentaires low cost. Elle avance ainsi les "conditions d’un encadrement plus strict des activités de ce type de centres", notamment pour éviter "des dérives commerciales".

Réponse du gouvernement cet automne. L'ouverture de ces centres, qui par ses prix bas surfent sur la crise économique, est jugée trop simple, par le Conseil national de l’ordre des chirurgiens-dentistes, qui s'inquiète par ailleurs de l'explosion du nombre de ces établissements depuis janvier. Mais il faudra attendre l'automne pour savoir si le ministère de la Santé accepte de suivre les recommandations de l'IGAS. 

Organisation mercantile. Les centres Dentexia avait été condamnés à fermer en mars. En cause ? Leur organisation mercantile qui reléguait au second rang la qualité des soins.