Le président de l'UPR François Asselineau mis en examen pour harcèlement et agressions sexuelles

François Asselineau est mis en examen pour harcèlement et agressions sexuelles.
François Asselineau est mis en examen pour harcèlement et agressions sexuelles. © JACQUES DEMARTHON / AFP
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avec AFP
François Asselineau, président de l'UPR et candidat à la présidentielle en 2017, a été mis en examen vendredi, notamment pour harcèlement moral et agressions sexuelles. 

Le président du petit parti pro-Frexit UPR (Union populaire républicaine), François Asselineau, a été mis en examen vendredi, notamment pour harcèlement moral et agressions sexuelles, a-t-on appris de source judiciaire. François Asselineau, qui avait été placé en garde à vue mercredi dans le cadre d'une enquête préliminaire ouverte le 15 mai par le parquet de Paris, a été placé sous contrôle judiciaire. L'ancien candidat à la présidentielle avait réuni 0,92% des voix au premier tour en 2017. 

Des plaintes de deux victimes présumées et anciens salariés de l'UPR 

Une enquête a été ouverte le 15 mai 2020 par le parquet de Paris pour harcèlement moral, sexuel et agressions sexuelles, confiée à la Brigade de répression de la délinquance à la personne (BRDP) de la police judiciaire parisienne. Deux plaintes pour ces mêmes chefs avaient été déposées par deux victimes présumées et anciens salariés de l'UPR, l'une dans l'Allier, l'autre à Paris, et un ancien cadre avait fait un signalement au procureur de la République. Ces accusations révélées par Libération avaient alors été qualifiées de "calomnies" par François Asselineau. 

Plusieurs dizaines de cadres du mouvement avaient réclamé au printemps sa démission, évoquant "l'existence de relations particulières et plus qu'insistantes de la part" de François Asselineau à l'égard de salariés de l'UPR, "source de graves souffrances psychologiques". Ayant échoué à le faire partir, ils avaient ensuite demandé que le président de l'UPR se mette "en retrait" de ses fonctions pendant les procédures judiciaires. François Asselineau avait néanmoins convoqué un congrès virtuel en juillet lors duquel il avait été réélu haut la main à la tête du parti souverainiste.