Le drone parisien d'Al-Jazeera confisqué par la justice

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Fabienne Cosnay avec AFP , modifié à
JUSTICE - Lors de cette procédure de plaider coupable, le journaliste britannique Tristan Redman a aussi été condamné à une amende de 1.000 euros.

Confiscation et amende. La justice a ordonné mardi la confiscation du drone piloté par un journaliste de la chaîne de télévision qatarie Al-Jazeera, utilisé le 25 février à Paris, ce qui est interdit sans autorisation spéciale. Lors de cette procédure de "plaider coupable", le journaliste britannique Tristan Redman, 34 ans, a aussi été condamné à une amende de 1.000 euros.

"Moyens disproportionnés". Sollicité par l'AFP, Tristan Redman s'est refusé à tout commentaire à l'issue de l'audience, qui a permis de valider cette peine, proposée par le parquet, et qu'il a acceptée. "Les moyens mis en oeuvre sont disproportionnés même si dans le contexte actuel, les gens sont à cran. Mais ce ne sont que des journalistes qui ont voulu faire leur travail", a commenté son avocat, Me Francis Szpiner.

Tristan Redman avait été interpellé au moment où la police française tentait d'éclaircir le survol, deux nuits de suite, de la capitale par des drones. Trois journalistes d'Al-Jazeera avaient été placés en garde à vue pour ce vol de drone au-dessus du Bois de Boulogne, dans l'ouest parisien. Deux des journalistes avaient été relâchés sans poursuite.

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