La classe politique rend hommage à la présidente de l'association Policiers en colère

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avec AFP , modifié à
Au lendemain de la mort de Maggy Biskupski, plusieurs personnalités lui ont rendu hommage, notamment sur Twitter.

À la suite du ministre de l'Intérieur, qui a publié un message sur Twitter dès jeudi soir, la classe politique dans son ensemble a rendu hommage mardi à Maggy Biskupski, la présidente de l'association Policiers en colère retrouvée morte à son domicile après un suicide, "symbole d'une police à bout", d'une "souffrance au travail" et d'un manque de moyens. L'association était née au lendemain de l'attaque de policiers à Viry-Châtillon en 2016.

"Nous n'avons pas su la protéger", estime Wauquiez. Le président des Républicains Laurent Wauquiez a exprimé dans un tweet sa "pensée émue" pour la policière, "sa famille et ses collègues". "Symbole d'une police à bout, elle portait le combat de ceux qui nous protègent au quotidien. Nous n'avons pas su la protéger. Hommage aux forces de l'ordre, à leur courage et à leur engagement sans faille", a-t-il déclaré.

Pour Le Pen, "un terrible symbole". Pour Marine Le Pen, la présidente du Rassemblement national, ce "suicide (...) est le terrible symbole de la souffrance des policiers qu'elle dénonçait inlassablement. Cette souffrance a eu raison d'elle, et c'est un grand choc pour nous tous", a-t-elle tweeté.

Corbière réclame "une commission d'enquête". "Vite une Commission d'enquête" sur les suicides des policiers et des gendarmes, pour "agir contre cette souffrance", a réclamé de son côté dans un tweet le député de La France insoumise Alexis Corbière, citant le chiffre de 135 suicides en 2017 dans leurs rangs et rendant lui aussi hommage à Maggy Bikupski, "une voix forte décrivant le quotidien difficile de sa profession".

Son "suicide alourdit la trop longue liste des policiers morts des conséquences de leur souffrance au travail", a abondé Benoît Hamon, le fondateur du mouvement Générations. Chez LR, le député Éric Ciotti a exhorté dans un tweet à "donner tous les moyens" aux policiers après cette expression de "souffrance". Le président de Debout la France Nicolas Dupont-Aignan a également rendu hommage à cette "lanceuse d'alerte au sein des forces de l'ordre".