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Yann Terrou et M.Be.
Évacués devant l'arrivée des flammes, les habitants des communes sinistrées ont regagné leur maison jeudi soir et constaté les dégâts.

Après la peur, la désolation. Les habitants des communes sinistrées par les incendies qui ont ravagé plus de 2.000 hectares dans les Bouches-du-Rhône, ont pu regagner leur maison jeudi soir et constater l'ampleur des dégâts. "Je n'ai plus rien, c'est la catastrophe, je suis anéanti", témoigne au micro d'Europe 1 Alain, habitant des Pennes-Mirabeau. "Tout ce que j'ai construit de mes mains est parti en quelques heures : le toit, les meubles faits sur mesure, la cheminée…", détaille ce riverain épuisé. 

Des maisons épargnées. Certains habitants ont eu plus de chance, comme Hélène, dont la maison a été épargnée par les flammes : "Ma maison elle est là, nous on est là, il n'y a pas eu de victimes mais tout le monde a eu chaud. On se croirait sur la Lune, c'est un désert, c'est vraiment l'apocalypse". "Je me suis sentie mal de voir tout ce noir, plus rien, c'est lamentable", dit-elle en pleurant.

"Le matériel, c'est quand même important". "Et encore on est en vie, c'est déjà pas mal", relativise Alain, qui doit désormais attendre le passage des experts avant de nettoyer et commencer les travaux. "Je me dis qu'il va vivre le parcours du combattant, c'est toujours très long… Le matériel c'est quand même important", compatit sa fille, qui l'héberge à Marseille et qui finit par évoquer l'indemnisation des assurances. D'après les calculs d'Alain, il devra débourser 50.000 euros pour remettre sa maison en état.