Ils fournissaient en cannabis 400 à 500 clients par jour, ils sont convoqués par la justice… en juin 2018

À l’issue de leur garde à vue, les trois individus interpellés ont été remis en liberté sous contrôle judiciaire.
À l’issue de leur garde à vue, les trois individus interpellés ont été remis en liberté sous contrôle judiciaire. © GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP
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Alain Acco, édité par T.M. , modifié à
En raison de l’encombrement du tribunal de Bobigny, trois hommes impliqués dans un trafic de cannabis en Seine Saint-Denis ne seront jugés qu'en juin 2018, a appris Europe 1 mardi.

Trois individus impliqués dans un trafic de cannabis implanté à Bagnolet, en Seine Saint-Denis, ont été interpellés par la brigade des stupéfiants de la police judiciaire parisienne. En raison de l’encombrement du tribunal de Bobigny, ils seront jugés en juin 2018, a appris Europe 1 mardi.

Entre 400 et 500 clients par jour. Le réseau était dirigé par un jeune homme de 20 ans, déjà connu de la police, qui faisait la navette entre la Seine Saint-Denis et le Val de Marne. Pour stocker la drogue, il s’appuyait sur deux "nourrices", deux hommes de 50 et 28 ans, résidant dans la cité de La Capsulerie, à Bagnolet. Les enquêteurs estiment que ce point de vente, ouvert entre midi et minuit, était fréquenté par 400 à 500 clients par jour.

Jugement en juin 2018. Les enquêteurs ont saisi 1,8 kg de cannabis, 800 grammes d’herbe et un peu d’argent liquide. À l’issue de leur garde à vue, les trois individus interpellés ont été remis en liberté sous contrôle judiciaire, avant leur jugement, prévu en juin 2018.