Ile-de-France : le sentiment d'insécurité diminue, selon une enquête

Si le terrorisme reste l'un des problèmes les plus préoccupants, la peur tend à s'estomper. (Illustration)
Si le terrorisme reste l'un des problèmes les plus préoccupants, la peur tend à s'estomper. (Illustration) © IAN LANGSDON / POOL / AFP
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Si le terrorisme reste l'un des problèmes les plus préoccupants, la peur tend à s'estomper dans les transports, dans son quartier la nuit ou même chez soi. 

Selon l'enquête de victimation 2017* publiée dimanche par le JDD, les indicateurs de la peur, du sentiment d'insécurité et des actes de délinquances sont à la baisse depuis les trois dernières années (2014, 2015 et 2016).

Les Franciliens se déclarent ainsi "moins victimes" qu'auparavant. 47,8 % disent avoir subi des atteintes telles que le vol de deux-roues, de voiture, à la roulotte, cambriolages ou dégradations de voitures. Les vols sans violences et les agressions ont aussi tendance à baisser. Alors qu'en 2001 68,2 % des personnes interrogées déclaraient ressentir un sentiment d'insécurité, elles ne sont plus que 50 % en 2017. 

Une peur qui tend à s'estomper. Le JDD pointe néanmoins un paradoxe : si le terrorisme reste l'un des problèmes les plus préoccupants pour les Français (62,2 % des sondés), la peur tend à s'estomper dans les transports, dans son quartier la nuit ou même chez soi. 

*Enquête réalisée tous les deux ans par l’Institut d’aménagement et d’urbanisme (IAU) d’Ile-de-France, mandaté par l’exécutif régional. Enquête réalisée auprès de 10.500 Franciliens de 15 ans et plus – représentatifs de la population, par département, par sexe, par âge, soumis à un questionnaire.