Hôpital psychiatrique de Rouen : l'accord de sortie de crise signé

Le protocole prévoit le recrutement de "30 équivalents temps plein". Image d'illustration.
Le protocole prévoit le recrutement de "30 équivalents temps plein". Image d'illustration. © JEFF PACHOUD / AFP
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avec AFP
L'accord prévoit le recrutement de "30 équivalents temps plein". Les postes seront créés d'ici à la fin 2019. 

Direction et syndicats de l'hôpital psychiatrique de Rouen ont signé vendredi soir le protocole de sortie de crise, entérinant l'accord annoncé le 8 juin mais que l'intersyndicale avait menacé de ne pas signer, a appris lundi l'AFP auprès des deux partis.

19 jours de grève de la faim pour plusieurs soignants. Le protocole prévoit bien le recrutement de "30 équivalents temps plein", comme annoncé le 8 juin, après 19 jours de grève de la faim de plusieurs soignants et deux jours d'intenses négociations. Les postes seront créés "d'ici à la fin 2019", précise le texte.

Contrairement à ce qu'avait annoncé la CGT le 8 juin, le document ne comprend pas de création de postes supplémentaires pour l'ouverture d'une unité pour adolescents. Il précise que les nouveaux postes d'infirmiers et d'aide-soignant seront affectés notamment à l'hospitalisation des adolescents.

L'intersyndicale avait menacé de ne pas signer. "Dans l'attente du plan régional de santé en octobre 2018, la prise en charge des adolescents dans une unité d'hospitalisation temps plein transitoire est définie comme une priorité absolue", peut-on lire toutefois dans le protocole.
Le document ne fait par ailleurs pas mention de l'ouverture d'une unité hospitalière spécialement aménagée (UHSA), c'est-à-dire une unité qui prend en charge des personnes incarcérées nécessitant des soins psychiatriques en hospitalisation complète, évoquée par la CGT le 8 juin.

Le 26 juin, l'accord avait semblé sur la sellette, l'intersyndicale posant de nouvelles conditions à la signature de l'accord annoncé le 8 juin. Dans un courrier qu'elle expliquait avoir envoyé à la ministre de la Santé Agnès Buzyn, elle affirmait que les démissions du président de la commission médicale d'établissement (CME) et de sa directrice des soins étaient "un préalable à la signature d'un protocole".