Chantal Perrichon, présidente de la ligue contre la violence routière, se désolidarise du Conseil national de la sécurité routière. Alors que celui-ci doit se prononcer aujourd'hui sur un possible retour de l'obligation des éthylotests dans les véhicules, elle a tenu à réagir sur Europe 1 : "Les propositions qui seront faites ne seront d'aucune utilité pour le ministre et le grand public, qui ne pourra pas accepter que le CNSR émette des avis alors que rien n'a été validé par des experts. Nous avons totalement travaillé à l'envers et nous le regrettons, car plus de deux mois viennent d'être perdus. La sécurité routière ne mérite pas d'être décrédibilisée de la sorte. La ligue tient absolument à ce que son nom ne soit pas associé aux avis qui seront prononcés".