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Mélina Facchin , modifié à
En Moselle, le grand couvent de Saint-Jean-de-Bassel, où vivent au quotidien 50 religieuses, accueille depuis deux semaines une trentaine de réfugiés ukrainiens. Parmi eux, beaucoup de jeunes femmes et d’enfants qui ont fui la guerre et qui trouvent ici un peu de calme, de réconfort et une forme de sécurité.

En Moselle, le grand couvent de Saint-Jean-de-Bassel, où vivent au quotidien cinquante religieuses, accueille depuis deux semaines une trentaine de réfugiés ukrainiens. Parmi eux, beaucoup de jeunes femmes et d’enfants qui ont fui la guerre et qui trouvent ici un peu de calme et de réconfort. 34 réfugiés ukrainiens sont accueillis depuis la mi-mars dans le grand couvent de Saint-Jean-de-Bassel, en Moselle. Beaucoup d'entre eux peuvent ici se reposer, se ressourcer, profiter de la nature environnante et de cours de français. Les 50 sœurs qui vivent ici à l’année n’ont pas hésité un instant à s’adapter et à faire preuve de générosité.

"Ici, c'est calme, je me sens en sécurité"

Ce très grand couvent est un peu moins silencieux que d’habitude. Parmi les 34 Ukrainiens, Iliana, son fils Sacha et sa fille Anna ont trouvé de l'aide dans ce couvent. "L’environnement ici est beau, c’est calme", sourit la jeune mère de famille. "Et puis les gens sont très gentils, très accueillants", ajoute-t-elle, reconnaissante. "Je me sens en sécurité", explique Sacha, 15 ans. "Malheureusement, mon papa n’a pas pu venir avec nous à cause de la guerre… Mais moi, je me sens bien ici."

Au programme, pour les réfugiés : beaucoup de repos, des jeux, des balades et aussi des cours de français, dispensés par des bénévoles. "C’est une langue difficile à apprendre", admet Iliana, "Mais je veux la parler par respect pour ce pays qui nous accueille et pour pouvoir trouver du travail le temps que durera la guerre."

Des religieuses ravies "d’aider leur prochain", mais qui ont besoin de dons

Les cinquante religieuses qui vivent ici, comme sœur Odile, voient leur quotidien un peu bousculé avec joie : "On était surprises au départ, bien sûr", reconnaît-elle dans un sourire. "Mais c’est avec plaisir que toute la communauté les a accueilli. C’est justement le cœur de notre façon de vivre : aider ceux qui ont besoin d’aide, aider notre prochain."

Mais accueillir des réfugiés a tout de même un coût, explique Guillaume Lecorvaisier, gestionnaire du couvent : "C’est 30 euros par jour et par personne, soit à peu près 1.000 euros par jour", détaille-t-il. Pour l’instant, l’élan de générosité dans la région a permis de trouver ces fonds, mais pour pouvoir continuer à accueillir des réfugiés aussi longtemps que nécessaire, le couvent lance aujourd’hui un appel aux dons.

Vous pouvez envoyer un chèque directement à l’adresse suivante : Maison Mère des Sœurs de la Divine Providence, 14 rue principale, 57930 Saint Jean de Bassel.