Les parents sont souvent désarmés face aux différents problèmes psychologiques que peuvent rencontrer leurs enfants. Quand cela se passe à l’école, rien ne sert de crier ou de punir, mieux vaut essayer de comprendre le problème, comme l’a expliqué la psychologue Jeanne Siaud-Facchin vendredi dans "Il n'y en a pas deux comme elle".
Les bonnes questions à lui poser. Selon Jeanne Siaud-Facchin, "l’attitude à avoir, quelle que soit notre place d’adulte bienveillant, c’est de se dire que chaque enfant en échec est un enfant qui souffre et qui a besoin d’aide. Plutôt que de l’accabler, et de lui mettre sur le dos notre propre inquiétude, il faut lui demander : ‘De quoi as-tu besoin ? Qu’est-ce qu’il se passe ?’. Si on ne peut pas dénouer la difficulté ensemble - en allant voir les profs par exemple, il faut se poser pour comprendre la nature des difficultés".
Mettre en place l’accompagnement adapté. Le problème peut aussi être ailleurs, selon la psychologue. En effet, "dans le cas de troubles de l’attention, qu’on ne diagnostique pas assez mais en même temps trop souvent, il faut vraiment aller voir un professionnel. Un authentique trouble de l’attention empêche l’enfant d’être concentré de façon neurophysiologique. Ce n’est pas parce qu’il est casse-pieds, ce n’est pas parce qu’il n’est pas motivé. Il faut repérer ce dont il s’agit pour pouvoir mettre en place l’accompagnement adapté à l’enfant, à ce moment-là". "Peut-être aussi qu’en faisant ce bilan, on se rendra compte que c’est plutôt du côté affectif et de la dynamique émotionnelle que l’enfant est perturbé, qu’il y a un problème de confiance en soi, un enfant triste, trop anxieux, avec un stress envahissant…", estime-elle.
"Mais qu’est-ce qui l’empêche de réussir ?" de Jeanne Siaud-Facchin, aux éditions Odile Jacob.
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