Régis Chomel de Jarnieu, président de l’Association Française de prévention des Comportements sur la route.
  • Copié
G.P.
Sur Europe 1, le président de l’Association française de prévention des comportements sur la route a expliqué comment les petites contrariétés quotidiennes nous faisaient monter en pression.
INTERVIEW

Oui, les Français sont stressés au volant et il n'est pas rare qu'ils l'expriment de manière virulente ! Selon une étude de la Prévention Routière de 2015, "plus d’un Français sur quatre (27%) est stressé au volant". Et chez ces anxieux, la principale forme d'expression de ce stress est la colère (34%) qui mène parfois à faire n'importe quoi sur la route.

"Le syndrome de la catapulte". La colère sur la route, "ce n'est malheureusement pas une exception parce que (...) nous sommes tous victimes de ce syndrome, de vouloir être arrivé avant d'être parti", a raconté Régis Chomel de Jarnieu, président de l’Association française de prévention des comportements sur la route, dans Il n'y en a pas deux comme elle. Et ce phénomène a un nom : "c'est le syndrome de la catapulte".

La semaine de la courtoisie au volant débute samedi. "Notre rythme de vie ou la pression professionnelle sont autant de raisons pour qu'une petite contrariété (...) nous fasse monter en pression". Et la liste des petits désagréments quotidiens est longue : des embouteillages jusqu'aux voitures trop lentes en passant par le comportement des piétons inappropriés. Samedi, débute la Semaine internationale de la courtoisie au volant, une bonne occasion de laisser son agressivité de côté.