Ils ne voulaient pas aller en cours. Selon les informations d’Europe 1, cinq mineurs, soupçonnés d’être à l’origine de 29 fausses alertes à la bombe dans des lycées du Val-de-Marne entre octobre et novembre 2023, ont été interpellés et mis en examen.
Cartes prépayées
Selon des sources policières, les adolescents achetaient des cartes prépayées dans des bureaux de tabac pour obtenir un numéro de téléphone masqué. Un moyen de contacter les établissements de façon anonyme. Les cinq mineurs, qui ont tous nié les faits en garde à vue, ont été présentés à la justice.
En France, les fausses alertes à la bombe sont punies de trois ans de prison et 45.000 euros d’amende. En cas de condamnation pour un mineur, les frais, notamment les dommages et intérêts, sont à la charge des parents.