Un coup de pouce pour les fêtes. Comme chaque année depuis 1998, quelque 2,3 millions de Français vont percevoir à partir de la mi-décembre la traditionnelle prime de Noël. Au micro d'Europe 1, l'avocat Roland Perez revient sur les règles d'attribution de cette aide, alors que l'inflation pèse lourdement sur le budget des ménages, surtout les plus modestes.
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Un versement à partir du 15 décembre
Pour prétendre à la prime de Noël, "il faut être bénéficiaire de minima sociaux, comme par exemple l’allocation de solidarité spécifique (ASS) pour les travailleurs qui ont épuisé leurs droits au chômage ou qui perçoivent un tout petit salaire", explique l'avocat. Les personnes qui perçoivent le RSA sont également éligibles. Autre particularité, le versement de cette prime est automatique, et se fait "par Pôle emploi pour ceux qui y sont inscrits, ou par la Caisse d'allocations familiales (Caf)". Cette année, elle commence à être versée à partir du jeudi 15 décembre et va s'étaler jusqu'à Noël.
Quant au montant de la prime, il est fixé par décret gouvernemental et varie en fonction de la situation de son bénéficiaire. Si on ne connait pas encore avec précision les montants de cette année, ceux de 2021 fonctionnaient comme suit. 152,45 euros pour une personne seule ; 228,67 euros pour un parent seul avec un enfant ou un couple sans enfant ; 396,37 euros pour un parent isolé avec quatre enfants et 442,10 euros pour un couple avec quatre enfants. Si vous avez plus de quatre enfants, il faut ajouter 60,98 euros par tête blonde supplémentaire.