"Gilets jaunes" à Quimper : quatre hommes écopent de prison ferme pour des violences

Quatre "gilets jaunes" ont été condamnés à de la prison ferme, mercredi, à Quimper. (Photo d'illustration)
Quatre "gilets jaunes" ont été condamnés à de la prison ferme, mercredi, à Quimper. (Photo d'illustration) © GERARD JULIEN / AFP
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avec AFP , modifié à
Quatre "gilets jaunes" ont été condamnés à quatre mois de prison ferme pour avoir blessé des policiers lors d'un rassemblement à Quimper samedi. 

Quatre hommes ont été condamnés par le tribunal correctionnel de Quimper à des peines de quatre mois de prison ferme après des violences commises samedi lors d'un rassemblement de "gilets jaunes", a appris l'AFP mercredi de source judiciaire. Ces quatre personnes, âgées de 19 à 21 ans, ont été condamnées mardi soir en comparution immédiate pour "violences sur personnes dépositaires de l'autorité publique". Leur casier judiciaire était vierge.

Des heurts violents entre manifestants et forces de l'ordre. Une cinquième personne, âgée de 61 ans, sera jugée le 18 décembre, tandis qu'un sixième homme devra se présenter en décembre devant le tribunal de police pour dissimulation de visage. Au total, sept personnes avaient été interpellées samedi dans le cadre d'un rassemblement de "gilets jaunes" à Quimper. Lors de cette manifestation, sept personnes avaient été blessées, six policiers et un manifestant. Deux policiers avaient été blessés après avoir été volontairement heurtés par un véhicule. Des heurts avaient opposé, aux abords de la préfecture du Finistère, forces de l'ordre et plusieurs centaines de "gilets jaunes" opposés à la hausse des prix du carburant.

Six mois de prison avec sursis pour avoir frappé un gendarme. Un "gilet jaune" a été condamné mardi à six mois de prison avec sursis par le tribunal de Laon, dans l'Aisne, pour avoir frappé un lieutenant de gendarmerie, a fait savoir mercredi le parquet. Lundi, cet homme de 32 ans participait à un mouvement de blocage à Viry-Noureuil. Lorsque le gendarme, chargé de la sécurisation de la zone, a voulu retirer une barrière, il "s'est approché de lui et lui a porté un coup de poing", a déclaré le procureur de Laon, Baptiste Porcher. Cet habitant de l'Aisne sans casier judiciaire a été jugé en comparution immédiate. À la suite de l'agression, le lieutenant avait été hospitalisé pour des examens, selon des gendarmes.