Agression de policiers à Champigny : 11 personnes mises en examen

Les onze suspects sont composés de dix hommes et d'une femme âgés de 16 et à 20 ans. (Illustration)
Les onze suspects sont composés de dix hommes et d'une femme âgés de 16 et à 20 ans. (Illustration) © AFP
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avec AFP , modifié à
Ces onze personnes sont soupçonnées d'avoir participé à la violente agression d'une policière en marge d'une soirée de Nouvel an à Champigny-sur-Marne.

Onze personnes soupçonnées d'avoir participé à la violente agression d'une policière en marge d'une soirée de Nouvel an à Champigny-sur-Marne, dans le Val-de-Marne, ont été mises en examen, a-t-on appris jeudi auprès du parquet de Créteil.

Parmi ces dix hommes et une femme âgés de 16 et à 20 ans, six sont accusés d'avoir roué de coups la policière, un d'avoir filmé la scène, une de l'avoir diffusée, et trois de ne pas être être intervenus. Les six hommes qui ont frappé la policière ont été placés en détention provisoire, ainsi que l'homme qui a filmé la scène. Les autres ont été placés sous contrôle judiciaire.

Une quinzième personne toujours recherchée. La procureure Laure Beccuau avait annoncé lors d'une conférence de presse plus tôt dans la journée l'ouverture d'une information judiciaire, affirmant que l'enquête se poursuivait et que tous les mis en cause n'avaient pas été retrouvés. Quatorze personnes avaient été interpellées mardi matin en région parisienne et dans l'Eure. Trois d'entre elles ont été relâchées à l'issue de leur garde un vue. Une quinzième personne, que les enquêteurs soupçonnent d'avoir participé à l'agression, n'a pas pu être interpellée à son domicile et est toujours recherchée.

Des images qui avaient fait le tour des réseaux sociaux. La nuit du Nouvel an à Champigny-sur-Marne, deux policiers arrivés en renfort avaient été pris à partie en marge d'une soirée non autorisée qui avait dégénéré. Les images de la gardienne de la paix de 25 ans, rouée de coups au sol, avaient fait le tour des réseaux sociaux et provoqué l'indignation. Un peu plus loin, son supérieur, un capitaine de 48 ans, avait eu le nez fracturé par un coup de poing au visage. L'enquête n'a pour l'instant pas permis de retrouver ses agresseurs.