Vitry : les enseignants toujours mobilisés

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Europe1.fr (avec Reuters) , modifié à
Faute d’avoir obtenu la création des 11 postes de surveillants, ils ont décidé de poursuivre leur grève.

Ils n’en démordent pas. Exerçant leur "droit de retrait" depuis le 3 février après une agression contre un élève, les enseignants du lycée Adolphe-Chérioux de Vitry-sur-Seine, dans le Val-de-Marne, poursuivront leur mouvement lundi.

Faute d’avoir obtenu la création des 11 postes de surveillants qu'ils réclament depuis dix jours, ils ont décidé en assemblée générale de poursuivre la grève.

Le ministre de l'Education nationale, Luc Chatel, a rejeté lundi la proposition faite par les enseignants de les rencontrer lors d'un débat télévisé. "Je les ai reçus la semaine dernière, je leur ai fait un certain nombre de propositions", a dit Luc Chatel. "Je suis un homme de dialogue (...) simplement le dialogue ça doit se faire dans le calme entre gens responsables et loin des caméras" a t-il indiqué. Le ministre de l’Education a proposé la semaine dernière la création de neuf postes pour renforcer l'encadrement de l'établissement : trois assistants d'éducation et six "médiateurs de la réussite scolaire". Mais ces derniers sont des contrats précaires, mal payés et peu efficaces, selon les enseignants.

Cette affaire révèle avant tout le malaise enseignant, spécialement dans l'académie de Créteil où les professeurs sont plus jeunes qu'ailleurs et s'estiment soumis à des conditions de travail plus dures. Un appel à la grève a d'ailleurs été lancé dans toute l'académie pour mardi.

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