Viguier: Les victimes divisées au procès

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Les proches de Suzanne Viguier, disparue en 2000, se sont divisés jeudi à la cour d'assises du Tarn qui juge en appel son mari Jacques, un professeur de droit toulousain soupçonné de l'avoir tuée. Les deux soeurs de la disparue ont accusé Jacques Viguier à la barre, mais leur mère a pris à l'inverse son parti. Le professeur a en outre été soutenu par les trois enfants qu'il a eus avec la disparue. Lors des plaidoiries qui ont débuté dans la soirée, les avocats de la mère et des trois enfants de Suzanne Viguier sont également allés dans le même sens.

"Si papa était aussi odieux qu'on le dit, nous ne serions pas là tous les trois autour de lui, pour le protéger", a notamment déclaré la fille d l'accusé, Clémence Viguier.

Le réquisitoire de l'avocat général est attendu vendredi et le verdict de la cour d'assises samedi. En première instance en 2009, l'accusé avait été acquitté par la cour d'assises de la Haute-Garonne.