Vidéosurveillance : Ciotti s'insurge (E1)

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avec Walid Berrissoul , modifié à

Eric Ciotti, président du conseil général des Alpes-Maritimes, a réagi lundi, sur Europe 1, à la décision de la Cnil d'interdire la vidéosurveillance dans cinq établissements français. Dans son département, sur les 72 collèges, 69 sont équipés de systèmes de vidéosurveillance. Le député UMP assume : "on a ce cas dramatique de ce collégien qui s’est pendu dans un établissement la semaine dernière, peut-être qu'une caméra aurait permis de prévenir et d’empêcher ce drame".

La décision de la Cnil est intervenue après plusieurs plaintes de parents d'élèves et d'enseignants, en raison de l'atteinte aux libertés publiques que représentent les caméras. "On ne désarme pas volontairement contre la violence, surtout à l’école", estime Eric Ciotti. "L'école doit être un sanctuaire qui préserve de la violence. Ce ne sont pas les caméras qui menacent les libertés publiques, c’est la violence et la délinquance. Il faut être pragmatique et réaliste", affirme-t-il. Le député promet qu'il y aura de nombreux contentieux devant le Conseil d’Etat.