Un survivant de Karachi accuse la DCN

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avec AFP , modifié à

Gilles Sanson, 50 ans, un survivant de l'attentat de Karachi, au Pakistan, qui a fait 15 morts, dont 11 Français en mai 2002, accuse la Direction des constructions navales (DCN) d'avoir délibérément mis en danger  sa vie, dans un entretien publié mardi par Aujourd'hui en France/Le Parisien. "L'enquête m'a appris que les autorités françaises ainsi que notre employeur connaissaient parfaitement les menaces qui pesaient sur nous", affirme Gilles Sanson qui précise qu'"aucune consigne de sécurité particulière ne nous a jamais été donnée". "Notre bus partait tous les matins à la même heure et empruntait le même trajet", a-t-il ajouté. "Je veux que la DCN nous rende des comptes", ajoute-t-il.