L'Education nationale a publié mercredi, sur Internet, un indicateur qui permet d'évaluer les performances des 4.000 lycées généraux, technologiques, professionnels publics et privés sous contrat.Sur ce site, il suffit de rentrer le nom de n'importe quel lycée et une série d'indicateurs apparaît pour en mesurer la performance. Cette base de données permet de s'informer mais ne constitue pas pour autant un palmarès, comme le proposent plusieurs médias, même si ces derniers s'appuient sur les données officielles pour classer les lycées.
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Quels critères sont retenus ?
Le site Internet a mis à disposition plusieurs critères de performance : le taux de réussite au bac, filière par filière, mais aussi le taux d'élèves entré en seconde et qui vont jusqu'au bac, ainsi que la proportion des bacheliers parmi les sortants.
Le second critère est très important pour le ministère : celui du taux d'accès des élèves de première et de seconde au baccalauréat. Si ce taux est élevé, c'est qu'il s'agit d'un lycée accompagnateur, un lycée qui essaie de tirer tous ses élèves jusqu'au bac, sans éliminer les plus faibles pour améliorer son image de marque.
Le ministère de l’Education nationale a réalisé une vidéo pour expliquer le choix de ces indicateurs :
Les classements contradictoires des magazines
A partir de ces critères, les hebdomadaires et les quotidiens régionaux ont établi leurs "classements des meilleurs lycées". Cependant, tous n'arrivent pas aux mêmes résultats, car l'Education nationale ne fait pas de classement, et les magazines utilisent les critères mis à leur disposition de manière différente. Le titre du meilleur lycée de France peut donc être attribué à différents établissements.
Ainsi, pour le quotidien Le Parisien, ce sont les prestigieux établissements de la capitale qui arrivent en tête : Louis Le Grand devance le lycée Henry IV, suivi par le lycée franco-allemand du Buc, dans les Yvelines. A l'inverse, Le Figaro a couronné le lycée Germain de Coutances, dans la Manche, le lycée Saint Joseph de Carpentras, dans le Vaucluse, et le lycée du Saint Coeur de Beaune, en Côte-d'Or.
Le ministère de l’Education préfère, lui, rappeler qu’il vaut mieux choisir le meilleur établissement pour son enfant, c'est-à-dire réfléchir à ce que serait le mieux pour lui : un lycée pas trop loin du domicile familial, où l’enfant aura des amis, et où l'exigence ne sera pas au dessus de ses moyens.