Un réseau de vente de crèmes blanchissantes démantelé

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Plus de 80.000 pots de cette crème interdite en France ont été saisis en région parisienne, le 7 juillet.

Plusieurs dizaines de milliers de pots de crème blanchissantes : c’est le butin saisi par les policiers parisiens ces dernières semaines, dans le cadre du démantèlement d’un vaste réseau de vente. Ecoulées au cœur de la communauté noire, ces crèmes contiennent souvent de l’hydroquinone, une substance interdite dans l’Union européenne, par crainte d'effets cancérigènes et de "complications graves".

Tout a commencé le 15 avril, lors de l’interpellation, par les policiers du XVIIIème arrondissement, d’une Congolaise de 34 ans, qui vendait sur la voie publique des crèmes blanchissantes pour la peau interdites en France. Plus de sept cents produits contenant des substances "vénéneuses", selon les termes de la préfecture de police de Paris, sont alors saisis. La femme a révélé se fournir auprès d'une société d'Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne).

Le 7 juillet, l'un des employés de cette société, un Congolais de 40 ans, est interpellé par les policiers parisiens avec un chauffeur, lui aussi Congolais et âgé de 48 ans. Lors des perquisitions, les enquêteurs saisissent 7.000 euros en espèces et découvrent, dans deux locaux, plusieurs centaines de cartons renfermant 84.000 crèmes blanchissantes d'une valeur marchande de plus d'un million d'euros.

Les renseignements fournis conduisent alors à l'arrestation de la gérante de la société, une Congolaise de 38 ans. Celle-ci a reconnu les faits et a été mise en examen et placée sous contrôle judiciaire.