Deux jours de débats entre intellectuels croyants et non croyants ont lieu jeudi et vendredi. Ce dialogue, "le parvis des gentils" est souhaité par Benoît XVI qui s'inquiète de la sécularisation de l'Europe, qui perd ses racines chrétiennes, explique jeudi matin Jean-Pierre Denis, directeur de la rédaction de l'hebdomadaire La Vie, sur Europe 1.
"Le dialogue entre croyants et les non croyants est pour l'Eglise un axe essentiel", souligne Jean-Pierre Denis. Mais il l'est aussi pour la société car "croyants et et non croyants recherchent une réponse commune à des questions de sens et d'éthique". D'une part, les croyants ont changé, ils n'ont pas le même rapport avec l'institution, analyse-t-il. D'autre part, les non croyants aussi, il y a des penseurs ou des scientifiques comme Julia Christeva ou Axel Kahn, qui se disent athées mais aspirent à une forme de dialogue avec les croyants.
Ces journées seront l'occasion de débattre de la place de la science, de la question du sens, de la signification de l'existence. "L'école ne répond pas elle-seule à ces questions, ni la science, ni même la religion", dit Jean-Pierre Denis.