Un RSA avec 7h de travail par semaine

10.000 contrats aidés seront lancés dans le cadre d'une expérimentation.
10.000 contrats aidés seront lancés dans le cadre d'une expérimentation.
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avec AFP , modifié à
Le gouvernement va expérimenter de nouveaux contrats aidés pour les allocataires.

Le gouvernement a finalement retenu la proposition de Marc-Philippe Daubresse. 10.000 contrats courts de travail seront proposés à des bénéficiaires du RSA, dans le cadre d'une expérimentation menée par le gouvernement. C'est ce qu'a annoncé Roselyne Bachelot vendredi lors d'un déplacement en Savoie.

Ces contrats aidés et rémunérés, de 7 heures par semaine, seront imposés aux bénéficiaires. En cas de refus, ils risqueront une diminution, voire une suppression, de leur RSA.

Une quinzaine de départements

Ces contrats, sous forme de "contrat unique d'insertion" (CUI), seront testés dans une quinzaine de départements, dureront six mois, et seront renouvelables une fois. Ils seront proposés, selon la ministre des Solidarités, "aux personnes rencontrant des difficultés spécifiques pour accéder à un emploi de droit commun". L'objectif est que les premiers contrats soient signés avant la fin de l'année.

Roselyne Bachelot précise que le coût de cette expérimentation sera de 3 millions d'euros pour l'Etat. En tenant compte du salaire perçu, mais aussi de la baisse de leurs allocations RSA qui en découlera, les bénéficiaires devraient au final gagner 130 euros de plus qu'auparavant.

En mai, la question du travail des allocataires du RSA avait provoqué la polémique. Le ministre Laurent Wauquiez avait notamment proposé de leur imposer des contrats non rémunérés.