D'après les enquêteurs, le médecin vendéen qui s'est suicidé le 30 mai dernier après avoir tué ses quatre enfants et son épouse était sous antidépresseur au moment du drame. "Les analyses toxicologiques montrent la présence d'une molécule à dosage thérapeutique, la sertraline" , une molécule employée pour soigner l'angoisse et l'anxiété, a déclaré vendredi le procureur de la République de La Roche-sur-Yon, Xavier Pavageau, cité par l'agence France-Presse. Les analyses indiquent toutefois qu'il n'y a eu ni "surmédication", ni "consommation excessive". "La question est de savoir si ce médicament lui-même est de nature à entraîner, s'il est mal maîtrisé, mal prescrit, des troubles comme les tendances suicidaires ou l'agressivité vers autrui", a expliqué le procureur. L'influence des antidépresseurs sur le passage à l'acte est "une des hypothèses" mais dans ce cas, "le débat ne serait plus judiciaire mais sociétal", a-t-il conclu.