Plusieurs dizaines de SDF, soutenus par des militants, se sont rassemblés mercredi soir pendant plus de trois heures devant un foyer d'hébergement de Toulouse. Objectif : obtenir un lit, après la réduction du nombre de places liée à la fin de l'alerte grand froid. "Plusieurs gymnases qui avaient ouvert dans le cadre du plan grand froid ont fermé et une centaine de personnes se retrouvent à la rue", a déploré Annabelle Quillet, militante du Groupement pour la défense du travail social (GPS).
Mercredi matin, plusieurs dizaines de SDF avaient refusé de quitter un gymnase ouvert aux SDF durant la vague de froid mais qui devait fermer ses portes aux sans-abri. La préfecture a autorisé 22 d'entre eux à trouver refuge au Grand Ramier et a trouvé un hôtel pour une famille de quatre Roumains en instance de retour dans leur pays.
Au plus fort de la vague de froid, le 9 février, 200 militants et acteurs sociaux avaient édifié devant la préfecture une pyramide de matelas pour presser l'Etat de fournir un toit à tous les sans-abri.