La CGT s'est dite insatisfaite des propositions formulées lundi par la direction de Total concernant la raffinerie de Dunkerque. Le groupe propose à 240 de ses 370 salariés de continuer à travailler sur le site, en plus des 50 postes de travail créés par le terminal méthanier. Total dit aussi garantir 110 postes de travail dans les autres raffineries du groupe. Le reste des salariés bénéficieraient d'une fin de carrière anticipée. Or, pour le coordinateur de la CGT chez Total, interrogé par Reuters, "le compte n'y est pas". "Il est clair que le projet de la direction est une véritable provocation. C'est inacceptable et nous mettons le gouvernement devant ses responsabilités. Le projet industriel n'est pas au rendez-vous", a-t-il dénoncé en marge du CCE. Il a appelé à une réunion de l'intersyndicale mercredi pour décider d'une résolution et d'une éventuelle reprise de la grève dans les autres raffineries du groupe.