Suicide du gendarme qui avait émasculé l'amant de sa femme

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
L’homme de 43 ans a été retrouvé pendu, mercredi, à la maison d’arrêt de Strasbourg.

Le gendarme de 43 ans, sous mandat de dépôt depuis fin mai après avoir émasculé l'amant de sa femme à Reichshoffen dans le Bas-Rhin, s’est donné la mort mercredi dans sa cellule de la maison d'arrêt de Strasbourg.

L'homme, qui était seul dans sa cellule, a été retrouvé pendu avec les sangles de sa housse de couette par les surveillants venus lui apporter son plateau repas. Il a laissé une lettre d'adieux.

Il était arrivé le jour-même à la prison de Strasbourg après avoir été hospitalisé en psychiatrie à Brumath dans le Bas-Rhin où il avait évoqué à plusieurs reprises son intention de mettre fin à ses jours.

Père de 5 enfants, ce maréchal-des-logis-chef au groupement de gendarmerie du Haut-Rhin à Colmar avait été mis en examen le 24 mai pour "acte de torture et de barbarie ayant entraîné mutilation" et placé sous mandat de dépôt. La veille, il s'était rendu au domicile de l'amant de sa femme, un homme marié âgé de 54 ans. Au moment où ce dernier lui ouvrait sa porte, le gendarme l'avait assommé avant de le traîner, inconscient, dans le garage où il avait commis son acte, blessant également son rival aux yeux.

Après son forfait, le gendarme avait prévenu les voisins, les enjoignant d'appeler les secours avant de se rendre aux gendarmes. Selon une expertise psychiatrique, l'homme avait agi de sang-froid et avait expliqué aux enquêteurs qu'il voulait "faire souffrir" son rival.